
Un Américain à Paris
22 avril 2026 à 20h00
23 avril 2026 à 10h30
Grand Théâtre de Québec
À partir de 57 $
Catégorie : Les Mercredis classiques Hydro-Québec, Les Matins en musique CDPQ
Prélude
Concert du mercredi soir :
Dès 19 h, en compagnie de Clemens Schuldt, assistez aux préludes. Ces rencontres vous permettent d’approfondir la démarche de création et de poser un regard éclairé sur le contexte historique dans lequel les œuvres ont été composées.
Les préludes sont suivis de préconcerts ou vous pouvez entendre des musiciens de la relève du Conservatoire de musique de Québec ou de la Faculté de musique de l’Université Laval.
Un après-concert aura également lieu dans le foyer de la salle, en compagnie de nos artistes invités.
Concert du jeudi matin :
Dès 9h, café et viennoiserie vous sont offerts par Chartwell, résidences pour retraités.
À 9h30, rencontrez un·e musicien·ne de l’Orchestre lors d’une causerie conviviale animée par Isabelle Lépine. Une occasion de découvrir les moments marquants de leur parcours et les secrets de leur instrument.
Description du concert
Clemens Schuldt, chef
Julian Steckel, violoncelle
Brahms : Ouverture pour une fête académique *
Gulda : Concerto pour violoncelle
Ortiz : Kauyumari *
Gershwin : An American in Paris
Márquez : Danzón n° 2
Clemens Schuldt nous invite à venir en « jeans » à ce concert sans frontières musicales, ou le classique s’ouvre à d’autres styles et s’adresse à tous! En préambule, Brahms transcende l’argument académique de son Ouverture op. 80, destinée à l’anniversaire de l’Université de Heidelberg, pour nous entraîner dans un univers romantique où se côtoient réjouissance et lyrisme. Le violoncelliste virtuose allemand, Julian Steckel, change radicalement de ton avec l’électrisant Concerto de Friedrich Gulda, un « concerto-rock » composé dans les « Seventies » à la demande de Rostropovitch.
Influences populaires et de jazz sont réunies dans l’indémodable American in Paris de Gershwin qui, porté à l’écran, valut à Gene Kelly un Oscar. Le concert se poursuit avec deux bijoux de la musique mexicaine contemporaine : Kauyumari, de Gabriela Ortiz — qui tire son titre d’un rite huichol évoquant un cerf bleu légendaire —, où trompettes mexicaines et rythmes indigènes obsessionnels sont au rendez-vous dans cette évocation des énergies spirituelles. L’irrésistible Danzón n° 2 de Márquez lui donne la réplique avec une romantique et élégante danse de salon interrompue par un emballement rythmique, dans un jeu d’alternance qui résume tout l’esprit de ce concert atypique au programme enivrant.
* Œuvres non-jouées lors des Matins en musique CDPQ.