Le concert Mozart fête ses 265 ans! (27 janvier à 20h), qui marquera l’anniversaire du génie autrichien, sous la direction du chef Bernard Labadie, arrive à grands pas!
Nous avons demandé à la soprano reconnue internationalement Karina Gauvin, de nous confier quelques réflexions avant les célébrations.
Elle se livre sur son rapport au grand compositeur, sur les musiques qu’elle écoute pour se donner de l’entrain et même sur sa passion pour la cuisine coréenne!
Wolfgang et moi
On a souvent dit que Mozart est intemporel parce qu’il a su si bien sonder les plus profonds états d’âme de l’être humain. Au travers de sa musique, il interpelle celui qui l’écoute à connecter avec ses émotions et à communier avec son cœur. J’ai découvert Mozart en chantant dans un chœur d’enfants alors que j’avais 8 ans mais mon souvenir le plus cher remonte à lorsque j’étais étudiante au Conservatoire. À l’époque, mon professeur Marie Daveluy, essayait de m’expliquer quelque chose dans l’air de Suzanne des Noces de Figaro. Elle essayait de me montrer toute la délicatesse qui existait dans cette musique. Ce jour-là, c’est au travers de son interprétation que j’ai pu ressentir la complexité de ce que Mozart pouvait susciter chez quelqu’un. Ce souvenir est parmi l’un des plus beaux de mes années d’étude au Conservatoire.
Ce qui m’inspire…
Mes inspirations peuvent venir de partout! Mais ce qui m’inspire par-dessous tout, c’est la musique! J’ai rarement besoin de stimulation autre que ce que la musique, elle-même, porte en elle. Je dirais que tout est dans le message que le compositeur laisse au travers de sa musique. Voilà ample inspiration pour moi!
Pour passer le temps…
Quand on est toujours sur la route comme moi, et ce depuis des années, la « popote » maison se fait tristement plus rare. Or, j’adore faire à manger et quand le repas est réussi, j’en retire beaucoup de fierté! Avec tous ces temps libres durant la pandémie, je me suis découvert un intérêt pour la cuisine coréenne. Quand je suis dans ma cuisine à cuisiner, j’aime bien écouter des choses plus « péppées », comme Celebration ou Get down on it de Cool and the gang, Let’s groove de Earth Wind and Fire, Give me the night the George Benson, Rasputin de Boney M ou encore du Donna Summer…