Dans cette nouvelle chronique Passions méconnues, le chef Julien Masmondet nous parle d’un de ses rêves d’enfance, une passion de longue date : le tennis!
Quand j’étais enfant, je ne rêvais pas de devenir chef d’orchestre, mais tennisman! Le sport est resté l’une de mes passions et je continue de pratiquer le tennis en loisir, en plus du yoga et de la natation. À défaut de pouvoir me déplacer aux tournois, je regarde assidument les matchs à la télévision dès que je le peux et j’avoue être de très mauvaise humeur si un match important à Roland-Garros ou à Flushing Meadows tombe en même temps qu’une répétition…
Au fil des années, j’ai compris qu’il y avait beaucoup de similitudes entre le sport pratiqué à un haut niveau et la pratique artistique professionnelle : celle de la recherche constante de la perfection augmentée d’une remise en cause perpétuelle. Après chaque match gagné, comme après chaque concert dirigé, il faut recommencer dès le lendemain, l’enjeu étant de créer à chaque fois un moment unique. Il y a également la même forme d’adrénaline provoquée par le concert autant que par la compétition sportive. En revanche, en art, et c’est ce que j’apprécie tout particulièrement, il n’y a ni gagnant ni perdant! Une autre différence de taille est, qu’en tant que tennisman, je serais aujourd’hui à la retraite alors qu’il me reste, je l’espère, encore un bon demi-siècle pour exercer comme chef d’orchestre!
J’attends avec impatience les Jeux olympiques de Paris en 2024 avec l’espoir de participer en tant qu’artiste-sportif à de nouvelles Olympiades culturelles (comme celles organisées lors des derniers Jeux à Paris en 1924). Il y a de magnifiques programmes musicaux et sportifs à imaginer. Cela serait pour moi une belle façon de lier mes deux passions!
Retrouvez le chef Julien Masmondet lors de notre concert Rendez-vous royal!
le 15 septembre à 19 h 30 au Grand Théâtre de Québec!